Diabète
1. Pourquoi surveiller la glycémie en cas de diabète ?
Surveiller la glycémie permet de détecter s’il y a un problème dans la production d'insuline (diabète de type 1) ou au niveau des récepteurs de l'insuline (diabète de type 2).
L’objectif principal de la prise en charge du diabète est le maintien de l’équilibre glycémique.
Chez une personne bien portante et à jeun, La valeur normale de la glycémie varie naturellement tout au long de la journée entre 0,7 et 1,1 gramme de glucose par litre de sang. Alors que la pratique sportive fait baisser la glycémie, un repas l’augmente.
Chez le diabétique cette régulation de la glycémie fait défaut et il est nécessaire de surveiller son évolution en la mesurant régulièrement. Ce suivi permet de s'assurer que le taux... Voir plus
1. Pourquoi surveiller la glycémie en cas de diabète ?
Surveiller la glycémie permet de détecter s’il y a un problème dans la production d'insuline (diabète de type 1) ou au niveau des récepteurs de l'insuline (diabète de type 2).
L’objectif principal de la prise en charge du diabète est le maintien de l’équilibre glycémique.
Chez une personne bien portante et à jeun, La valeur normale de la glycémie varie naturellement tout au long de la journée entre 0,7 et 1,1 gramme de glucose par litre de sang. Alors que la pratique sportive fait baisser la glycémie, un repas l’augmente.
Chez le diabétique cette régulation de la glycémie fait défaut et il est nécessaire de surveiller son évolution en la mesurant régulièrement. Ce suivi permet de s'assurer que le taux de sucre sanguin se maintient dans des limites acceptables.
A noter que le diabète est diagnostiqué par une glycémie supérieure à 1,26 g/l à jeun en l'absence de symptômes révélateurs.
Chez les personnes atteintes du diabète de type 1 ou 2, il est donc primordiale de mesurer régulièrement le taux de glucose dans le sang à l’aide d’un test de glycémie appelé aussi test pour le diabète. Ce test facilement interprétable permet de faciliter la prise de décision en cas de valeur trop haute (hyperglycémie) ou trop basse (hypoglycémie) de la glycémie et donc de limiter les complications liées au diabète.
2. Comment utiliser un test de diabète pour mesurer la glycémie ?
Il n’est pas toujours évident de détecter les effets d’une hyperglycémie ou une hypoglycémie quand on est diabétique. C’est pour cela qu’il faut mesurer régulièrement la glycémie pour vérifier le bon équilibre d’un diabète.
On peut surveiller l’évolution de la glycémie de 2 façons :
- avec un lecteur de glycémie qui permet de mesurer soi-même plusieurs fois dans la journée sa glycémie capillaire. C’est l’ASG ou autosurveillance glycémique.
- en se rendant dans un laboratoire d’analyses médicales pour réaliser une mesure
- de la glycémie à jeun. A répéter tous les 3 mois.
- de l’hémoglobine glyquée (HbA1c)
C’est le médecin traitant qui prescrit ou non cette surveillance en fonction du traitement en cours et du type de diabète dont souffre le patient.
La surveillance de la glycémie est obligatoire pour le diabète de type 1 et de type 2 quand il est traitée avec de l’insuline (insulinotraité), mais n’est pas systématique pour les autres cas de diabète.
3. Qu’est ce que l’autosurveillance de la glycémie
Une personne diabétique peut faire de l’autosurveillance en mesurant elle-même sa glycémie à différents moments de la journée grâce à un dispositif portatif. Cette autosurveillance de la glycémie facilite grandement la gestion quotidienne du diabète. Elle s’effectue soit :
- par prélèvement d’une goutte de sang à l’extrémité d’un doigt à l’aide d’un stylo autopiqueur. C’est la glycémie capillaire ou dextro.
- via un appareil de mesure du glucose interstitiel
En cas de diabète de type 1, l’autosurveillance est indispensable pour le suivi du traitement par insuline. Pour un diabète de type 2, l’autosurveillance peut être proposée par le médecin selon les cas.
Suivre l’équilibre du diabète peut aider à prévenir une situation d’urgence et permet si besoin d’adapter le traitement en cas d’hyperglycémie ou d'hypoglycémie.
La mesure de la glycémie peut, par exemple, servir à
- vérifier l’efficacité d’un traitement
- compléter les données du dosage de l’hémoglobine glyquée (A1c)
- connaître la dose d’insuline dont on a besoin avant un repas
- améliorer le sentiment de sécurité.
Bien contrôler l’évolution de sa glycémie est primordiale pour détecter toutes variations anormales et réduire les risques de complications inhérents au diabète. Tout dépassement des limites fixées doit être considéré comme une anomalie que l’on doit signaler au médecin pour une adaptation du traitement médicamenteux, du régime alimentaire ou encore du mode de vie.
4. Quel matériel de test utiliser pour le contrôle de la glycémie chez les diabétiques ?
Il existe 2 types de test de mesure de la glycémie :
- test de mesure de la glycémie capillaire
- test de mesure de la glycémie dans le liquide interstitiel
Les 2 tests sont fiables et comportent leurs avantages dans la gestion du diabète.
4.1 L’autosurveillance de la glycémie capillaire par prélèvement d’une goutte de sang
L’autosurveillance glycémique s’effectue à l’aide :
- d’un lecteur de glycémie appelé aussi glucomètre
- de bandelettes réactives ou d’une électrodes qui s’insèrent dans le lecteur ou encore d’une cassette intégrée.
- d’un stylo autopiqueur
- de lancettes stériles qui sont de fines aiguilles à usage unique qui se montent sur l’autopiqueur
Ce système d’autosurveillance glycémique permet
- une collecte du sang sans douleur grâce aux lancettes
- de réaliser un dosage rapide du glucose dans le sang capillaire à domicile.
Le glucomètre est un dispositif de test de glycémie pour le suivi et le contrôle du diabète.
Il fonctionne avec des consommables. Un approvisionnement régulier en bandelettes réactives et en lancettes à usage unique compatibles avec l’appareil de votre choix est donc nécessaire.
Pour un confort optimal, certains glucomètres peuvent se connecter à un smartphone via bluetooth. A chaque test, les valeurs de la glycémie sont envoyées dans une application mobile spécifique à l’appareil afin de faciliter le suivi.
Il existe des glucomètres adaptés aux personnes diabétiques malvoyantes qui ne peuvent pas lire les résultats du test sur le lecteur de glycémie. Dans ce cas, les étapes du test et les résultats sont présentés de façon sonore avec des phrases claires et simples.
Les lecteurs de glycémie, dernière génération, propose un autopiqueur intégré avec un barillet pour contenir les lancettes, une cassette à la place des bandelettes, l’enregistrement numérique des valeurs de la glycémie à chaque test, la moyenne de la glycémie et son évolution dans le temps, d’un écran LCD rétro-éclairé pour faciliter la lecture, d’une connexion bluetooth pour le transfert des données sur smartphone ou ordinateur…
Tout le matériel nécessaire à l’autosurveillance de la glycémie est disponible sur notre pharmacie en ligne. Leparastore.com propose les meilleurs prix du marché sur les lecteurs de glycémie intelligents, les bandelettes réactives et les lancettes. Mesurez votre taux de sucre au meilleur prix !
4.1.1 Comment utiliser un test pour le diabète pour effectuer ma glycémie capillaire ?
Pour mesurer la glycémie avec un glucomètre, il faut obtenir une goutte de sang au niveau d’un doigts avec l’autopiqueur, puis procéder au prélèvement du sang à l’aide d’une bandelette qui est ensuite analysé par le lecteur de glycémie, c’est le prélèvement capillaire.
A noter qu’il existe aussi des glucomètres adaptés aux prélèvements de sang sur la paume de la main, l’avant bras, ou encore la cuisse.
4.1.2 Les 6 étapes pour réussir un prélèvement capillaire sans douleur
- se nettoyer méticuleusement les mains à l’eau chaude et au savon, puis bien les sécher. Ceci afin de prévenir les résultats incorrects dus à des mains sales ou moites.
L'hygiène des mains et la propreté du matériel sont indispensables pour obtenir des résultats fiables quand on utilise un test de mesure de la glycémie capillaire. - mettre une bandelette neuve dans le lecteur de glycémie
- fixer une lancette neuve dans le stylo autopiqueur et régler la profondeur de pénétration de la lancette en fonction de l’épaisseur de la peau. Choisir la profondeur la plus faible permettant l’obtention d’une goutte de sang.
- piquer au niveau de la dernière phalange du doigt. Pour réduire l'inflammation, varier les zones de piqûre et les doigts
- faire apparaître une goutte de sang au niveau de la piqûre en massant le doigt de la paume vers l’extrémité
- utiliser la bandelette pour prélever le sang qui va monter progressivement par capillarité et contrôler la glycémie sur le lecteur.
Dans tous les cas, se reporter à la notice d’utilisation du test pour s’assurer de la procédure à respecter.
4.1.3 Que faire des lancettes et bandelettes usagées après un test de glycémie ?
Une fois le prélèvement capillaire réalisé, il faut récupérer la lancette dans l’autopiqueur et la bandelette réactive dans le glucomètre. La lancette et la bandelette, qui ont été en contact avec du sang, ne peuvent être utilisées qu’une seule fois.
Alors que la bandelette usagée peut être jeté à la poubelle, la lancette est un déchet (DASRI) qui doit être collecté dans une “boîte jaune” spécialement conçu à cette effet et fournie avec une prescription de lancette. Une fois remplie, la boite jaune doit être rapportée pour être échangée avec une vide.
4.1.4 Comment réduire les douleurs causées par un autopiqueur ?
L’autosurveillance de la glycémie nécessite de se piquer plusieurs fois par jour sur le bout des doigts avec un stylo autopiqueur. Voici quelques conseils pour que les piqûres successives ne rendent pas les doigts douloureux :
- piquer un doigt différent à chaque test pour réduire les risques d’inflammation et de perte de sensibilité
- piquer sur les côtés ou l’extrémité du doigt qui sont des zones moins innervées et plus vascularisées. Ces zones sont moins douloureuses et permettent d’obtenir une goutte de sang en piquant moins profondément.
- varier les points de ponction et éviter le centre de la pulpe du doigt
- tendre la peau en maintenant le stylo autopiqueur contre la zone de ponction
- nettoyer la zone après la piqûre pour éviter une infection
- ne pas réutiliser plusieurs fois la même lancette. Une aiguille usée pénètre moins bien dans la peau et peut provoquer une piqûre plus douloureuse. Changer systématiquement la lancette de l’autopiqueur pour qu’elle soit bien aiguisée.
4.1.5 Comment savoir si le résultat du prélèvement capillaire est fiable ?
Pour s’assurer de la fiabilité de la glycémie capillaire, il est important de
- vérifier que le glucomètre fonctionne correctement :
- tester le dispositif avec une solution de contrôle. L’exactitude des résultats affichés par le glucomètre doit être vérifiée régulièrement.
- disposer d’une glycémie “étalon”, réalisée préalablement lors d’une prise de sang à jeun, pour comparer les résultats
- nettoyer l’orifice d'introduction des bandelettes du glucomètre pour éliminer la poussière ou la présence de sang séché
- conserver le lecteur à l’abri du soleil, dans un endroit sec et à température ambiante (entre 5° et 30°)
- vérifier que les bandelettes sont utilisables :
- vérifier la date d’expiration des bandelettes
- conserver les bandelettes réactives dans leur boîte d’origine au sec et à température ambiante (entre 4° et 30°)
- toujours refermer la boîte après utilisation pour éviter toute contamination
- vérifier la propreté des bandelettes (absence de poussière ou de trace)
4.1.6 Qu’est ce qui peut fausser la mesure de la glycémie lors du test ?
Plusieurs facteurs peuvent fausser les résultats du test de glycémie lors de la piqûre :
- la présence d’aliment, condiment, produit ou liquide sur les doigts.
- une toute petite quantité de sucre sur les doigts fausse les résultats.
- l’utilisation de gels hydroalcoolique pour se désinfecter les mains
- l’utilisation d’une serviette sale pour se sécher les mains
- l’absence de lavage des mains
- l’utilisation d’une bandelette réactive souillée ou périmée
- le prélèvement d’une goutte de sang trop petite ou trop grosse (saturation de sang de la bandelette)
- l’ajout de sang sur la bandelette
- le fait d’étaler la goutte de sang sur la bandelette
- le fait de déplacer la bandelette dans le lecteur pendant l’analyse
Plusieurs comportements anodins peuvent conduire à des résultats inexacts de la glycémie.
4.2 L’autosurveillance glycémique interstitielle sans piqûre
Vous cherchez un moyen de mesurer votre glycémie sans vous piquer ?
L’autosurveillance du glucose interstitiel par système flash est une alternative à la glycémie par prélèvement capillaire. Depuis 2017 les diabétiques de plus de 4 ans atteints de diabète sucré peuvent utiliser ce système qui permet de mesurer le taux de glucose dans le liquide situé entre les cellules du corps et les capillaires sanguins.
Un des avantages est qu’il n’est pas nécessaire de se piquer au bout du doigt.
Ce système flash de mesure du glucose interstitiel en continu est constitué :
- d’un capteur sous-cutané fixé à l’arrière du bras. Il mesure le taux de glucose dans le liquide interstitiel toutes les minutes pendant 14 jours sans aucune calibration.
Il est donc possible d’obtenir en quasi temps réel le taux de glucose. - d’un lecteur qui scanne les données collectées par le capteur et affiche entre autres l’évolution de la glycémie sur 8h ainsi que la tendance.
Fini les piqûres pour contrôler sa glycémie.
Pour aller plus loin, ce système peut même être relié à une pompe à insuline qui ajuste automatiquement la dose d’insuline en fonction des données envoyées par le capteur.
4.2.1 Fiabilité du système de surveillance continue du glucose (SCG)
Ces systèmes sont fiables et permettent une bonne gestion du diabète. A noter qu’il existe un petit décalage de 5 minutes entre la valeur du taux de glucose affichée sur le lecteur et la valeur réelle dans les tissus. Cependant la courbe d’évolution et de tendance de la glycémie fournie par le système permet de prendre des décisions si des symptômes sont ressentis. Dans le doute une glycémie capillaire peut être réalisée.
4.2.2 Comment effectuer ma glycémie interstitielle ?
- appliquer le capteur sur une peau propre et sèche derrière le bras à l’aide l’applicateur fourni
- allumer le lecteur qui va lui même activer le capteur
- scanner le capteur en approchant le lecteur à 4 cm du capteur pour obtenir la mesure de la glycémie (un délai de 60 min est nécessaire la 1ere fois après l’activation)
- retirer le capteur après 14 jours
4.2.3 Avantages de l’autosurveillance de la glycémie interstitielle
Les études tendent à montrer que l’utilisation d’un système de surveillance continue de la glycémie dans le liquide interstitiel permet notamment chez les personnes atteintes de diabète de type 1 :
- de réduire la pénibilité du traitement grâce à la suppression des piqûres de contrôle
- d’augmenter le temps passé dans les objectifs glycémiques grâce au contrôle en continu
- de diminuer le taux d’hémoglobine glyquée (HbA1C) grâce à un meilleur contrôle de la glycémie sur le long terme.
5 Quand contrôler la glycémie ?
La fréquence de contrôle de la glycémie préconisée par la HAS (Haute autorité de santé) est la suivante :
- pour le diabète de type 1 : le contrôle est systématique avec minimum 4 tests par jour. Ces mesures s'effectuent principalement
- le matin à jeun, pour vérifier que l’insuline injectée la veille était suffisante
- avant chaque repas pour déterminer la prochaine dose d’insuline
- 2 heures après chaque repas pour corriger si besoin la glycémie
- avant le coucher pour réguler la glycémie via une injection d’insuline en cas d’hyperglycémie ou collation pour une hypoglycémie.
- pour le diabète de type 2 : non systématique avec une fréquence selon le traitement variant de 2 mesures par semaine à 4 par jour.
Quelque soit la fréquence des tests, la glycémie doit être mesurée à des moments critiques de la journée.
Un contrôle supplémentaire de la glycémie est aussi recommandé avant et après une activité sportive, avant de prendre la voiture, en cas de repas festif,...
6 Quels sont les objectifs glycémiques en cas de diabète ?
Les objectifs glycémiques sont fixés par le médecin traitant.
La HAS préconise de conserver le taux de glucose dans les valeurs cibles suivantes:
- pour le diabète de type 1 :
- entre 70 et 120 mg/dl à jeun,
- inférieur à 160 mg/dl 2 heures après les repas (postprandial)
- pour le diabète de type 2
- entre 70 et 120 mg/dl à jeun,
- inférieur à 180 mg/dl postprandial
- pour le diabète gestationnel
- inférieur à 95 mg/dl à jeun
- inférieur à 120 mg/dl postprandial
7 Pourquoi faire le suivi de la glycémie élevée et basse ?
Connaître l’impact des événements de la vie quotidienne sur la glycémie est primordial pour la bonne gestion de l’équilibrage du diabète. Noter les résultats des tests de glycémie et les événements qui y sont liés permet de mieux connaître les effets de certains événements comme les repas, les activités ou encore la prise de médicaments sur la glycémie. L’analyse du suivi de la glycémie permet de prendre conscience de l’impact des actions quotidiennes sur les tendances de la glycémie. A terme, cela permet d’anticiper l’évolution de la glycémie et d’agir plus rapidement pour revenir dans l’intervalle des objectifs glycémiques (valeurs cibles) définis avec le médecin traitant.
8 Prise en charge et remboursement du matériel d’autosurveillance de la glycémie
Toutes les personnes diabétiques ne sont pas éligibles au remboursement du matériel nécessaire pour la mesure de la glycémie.
Modalités de remboursement du système d'autosurveillance de la glycémie capillaire :
- pour l’adulte la prise en charge concerne : 1 glucomètre tous les 4 ans et 1 autopiqueur tous les ans.
- pour l’enfant de moins de 18 ans la prise en charge concerne : 2 glucomètres tous les 4 ans et 2 stylos autopiqueurs tous les ans.
Modalités de remboursement du système flash d'autosurveillance du glucose dans le liquide interstitiel :
(Depuis le 1er juin 2017, ce dispositif est disponible en pharmacie et remboursé par l'Assurance maladie au taux de 60 %)
- 1 kit tous les 4 ans
- 1 capteur tous les 14 jours
A noter que la prise en charge du système flash d’autosurveillance est soumis aux conditions suivantes :
- avoir plus de 4 ans et être atteint d’un diabète de type 1 ou 2
- être traité par injection régulière d'insuline (insulinothérapie)
- pratiquer l’autosurveillance glycémique (3 tests par jour minimum)
- suivre une formation à l’utilisation et à l’interprétation des résultats du système flash
9 Tout ce qu’il faut savoir sur le diabète
9.1 Définition du diabète
Le diabète est une maladie chronique qui a un impact sur la vie quotidienne. Le diabète se traduit par une hyperglycémie, c'est-à-dire un excès de sucre dans le sang.
9.2 Définition du l’insuline
L’insuline est une hormone (hypoglycémiante) fabriquée par le pancréas qui diminue le taux de sucre dans le sang.
9.3 Définition de la glycémie
La glycémie est le taux de glucose (sucre) dans le sang. Le glucose est indispensable au bon fonctionnement des cellules car il entre dans le processus de production d’énergie (ATP). La concentration de glucose varie pendant la journée en fonction de divers facteurs comme l’alimentation, le stress, l’activité physique…
9.4 Les causes du diabète
Le diabète se déclenche lorsque l’insuline est inefficace ou lorsqu’elle est présente en quantité insuffisante. Dans ce cas, elle ne joue plus son rôle de régulateur de la glycémie et ne peut plus maintenir le taux de sucre à un niveau normal, autour de 100 mg/dl de sang.
9.5 Différents types de diabète
On identifie principalement 2 types de diabète et 1 transitoire :
- le diabète de type 1 (6% des cas) se manifeste tôt et se caractérise par l’absence de sécrétion d’insuline due à la destruction des cellules du pancréas. Ce diabète insulinodépendant se traite par injection d’insuline tout au long de la vie pour contrer l'élévation de la glycémie.
- le diabète de type 2, plus fréquent, se caractérise par une mauvaise utilisation de l’insuline due à une baisse de sensibilité des cellules de l’organisme à l’hormone, ce qui entraîne aussi une augmentation de la glycémie.
Également appelé diabète gras, ou diabète non insulinodépendant, le diabète de type 2 se déclare généralement après l’âge de 20 ans et se développe sur plusieurs années. Il touche surtout les sédentaires, les personnes obèses ou en surpoids de plus de 45 ans.
Le traitement de référence du diabète de type 2 est une modification des comportements de la vie quotidienne qui implique d’adopter une alimentation équilibrée et de pratiquer une activité physique régulière, ainsi qu’une perte de poids si besoin. - Le diabète gestationnel ou diabète de grossesse peut apparaître chez certaines femmes enceintes. Il se manifeste par une augmentation du taux de sucre sanguin qui débute en général entre le 6ème et le 9ème mois. Il augmente les risques de complications chez la mère et l'enfant comme celui de devoir pratiquer une césarienne ou de développer un diabète de type 2.
La régulation de la glycémie repose sur des conseils diététiques pour la sélection d'aliments à index glycémique faible ainsi que de l’activité physique. Ce diabète gestationnel disparaît après l’accouchement.
9.6 Les effets du diabète sur la santé
Le diabète accroît la sensibilité de l’organisme aux infections. Il endommage les vaisseaux sanguins et peut causer de multiples problèmes : problèmes oculaires (yeux) et cutanés (peau), maladie des reins, crise cardiaque, AVC, ainsi que des lésions aux nerfs. Le diabète a des effets sur l'ensemble du corps.
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